27 février 2008: inauguration du métro de St Domingue

Cette année, en plus des traditionnelles cérémonies de commémoration de l'Indépendance Nationale, s'ajoutait à l'agenda du Président Fernandez l'inauguration du métro de St Domingue.

La mise en fonctionnement, elle, devrait avoir lieu d’ici quelques mois.

C’était donc plus symbolique (Leonel Fernandez l’avait promis pour le 27 février 2008) qu’autre chose.

Ne vous attendez pas à un système de transport sous-terrain très développé, il ne s’agit pour le moment que d’une seule ligne Nord-Sud de 14.5 kilomètres et de 16 stations, d’autres devraient s’y ajouter dans un futur encore inconnu.

Le projet a été proposé par Lula da Silva, le président brésilien à l’ex président Hipolito Mejia, mais les travaux n’ont commencé qu’en 2005, sous le gouvernement de Fernandez, après avoir réuni les 700 millions de dollars nécessaires pour mettre la machine en route.

Ce sera le second système souterrain de la zone Caraïbes (l’autre métro est à San Juan de Puerto Rico) et l’un des plus modernes de toute l’Amérique Latine.

Les travaux ont aussi été utiles pour « rafraichir » les infrastructures de drainage pluvial.

Français (Européens), vous pouvez émettre un cocorico de joie, ALSTOM a dessiné les trains qualifiés de ultramodernes (METROPOLIS 9000, utilisé à Barcelone) qui ont été assemblés en Espagne (les techniciens espagnols étaient d’ailleurs là lors du voyage d’inauguration, piloté par Leonel Fernandez, assisté de son épouse tout de noir vêtue et chapeautée, comme si elle se rendait à un hommage funèbre)

Voici les noms des 16 stations de métro et leur situation :

Bien sur le métro a ses partisans, qui voient en lui la solution pour désengorger le trafic dans la ville capitale et ses détracteurs qui pensent qu’il y avait d’autres priorités, telles que construire des écoles, des hôpitaux…

D’ailleurs le jour de l’inauguration, beaucoup d’opposants politiques (dont le candidat MVP) ont décidé de boycotter l’événement allant jusqu’à interdire les membres de leurs partis à s’y rendre.

Interdiction des partis ou pas, des milliers de personnes de toutes les provinces, de tous âges et de tous états de santé (femmes enceintes, personnes handicapées) se sont rendues dans les différentes stations, pour tenter leur chance d’être du 1^er voyage gratuit.

Pour canaliser cette marée humaine, de nombreux militaires étaient là, tout comme la Défense Civile et la Croix Rouge pour dispenser les premiers soins aux personnes qui se sont fait piétiner, frapper ou qui ont fait des malaises.

 
Pour le patriotisme et le devoir de mémoire envers ceux qui se sont battus et ont payé de leur vie l’Indépendance du pays, pour cette année ça a été raté.

Pour le moment, le site est vide, mais les informations, ce sera par là : www.opret.gov.do